Conférences

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Présentation de la conférence :
Les musiques traditionnelles sont ancrées, connectées avec le passé, ce qui ne les empêche pas d’être modernes : « C’est pas beau de marcher en regardant ses pieds, mais rien n’interdit d’aller de l’avant en pensant à ses racines«

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Ainsi, pour ma part, je fréquente depuis plus de trente ans les archives publiques, en y exhumant de fragiles bribes permettant, non pas de reconstituer l’histoire des musiques traditionnelles, mais au mieux d’imaginer ce qu’elle pourrait être. Et tant que l’imagination est active, l’art – fut-il populaire ou naïf – n’est jamais loin. La grande historienne Arlette Farge écrit :
On ne ressuscite pas les vies échouées en archive. Ce n’est pas une raison pour les faire mourir une deuxième fois. L’espace est étroit pour élaborer un récit qui ne les annule ni ne les dissolve, qui les garde disponibles à ce qu’un jour, et ailleurs, une autre narration soit faite de leur énigmatique présence. [FARGE Arlette, Le goût de l’archive, Paris, Seuil, « La librairie du XXe siècle », 1989, p. 145.]
Eh bien ce récit, nos récits, ce sont nos interprétations de ces musiques et danses qui nous rassemblent au Grand Bal, différentes de celles d’hier, et de celles de demain. Le « paysage intérieur » qui nous habite lorsque nous jouons et dansons provient de lectures, de découvertes, de souvenirs. J’ai choisi d’ancrer mon imaginaire à moi dans la littérature et dans l’histoire, dans de vieux papiers et des photos jaunies. Je me propose de tirer pour vous quelques fils, partant des Maîtres Sonneurs, d’archives judiciaires, de collectes atypiques, et aboutissant… à l’Inconnu de Limoise.

Lien site AMTA
Lien article Jean-François « Maxou » Heinzen, sur les pas de la réussite
Lien vidéo autour de Marguerite Gauthier-Villars

Vidéos de 10 minutes – Extraits de la conférence – rencontre

Extrait d’archives sur la danse (livret complet disponible pour 10 euros auprès de Maxou ou lors de nos rencontres à Gennetines)