NIJ
Date de passage : Lundi 5 et mardi 6 août 2024
Descriptif des interventions :
Atelier « L’Élasticité du cadre dans la danse de couple », (atelier de 2 heures)
« Ensemble on va expérimenter sa posture, son cadre, ses appuis, et son confort dans la danse. L’élasticité du cadre sera testée, jouée et explorée à travers les danses de couples. Chercher sa stabilité en passant par le déséquilibre…tout un programme ! On va jouer à échanger les rôles guidage/suivi, afin de s’enrichir de chacun.e ! Alors venez expérimenter car s’il y a bien un endroit où on peut tenter : c’est en Atelier ! » (connaître le pas de base des danses de couple : scottish, polka, mazurka et valse).
L’objectif : arriver à une liberté dans son expression et une connexion agréable. Pour affiner notre position quand on suit, vers une écoute subtile et non passive. Pour tendre quand on mène vers des propositions nettes, bienveillantes, ouvertes à la réponse de l’autre.
Atelier « Variantes en danse de couple, en s’adaptant à l’espace », (atelier de 2 heures)
« Explorons et découvrons ensemble le jeu dans les danses de couple tout en gérant l’espace disponible.
Expérimentons un cycle de scottish en rotation inverse, un pas de mazurka tout en reculant, les pauses et accélérations dans la polka… Amusons-nous avec des jeux de jambes, ou jeux d’épaules, quand il est plus opportuns de danser sur place car le parquet est trop serré… » (connaître le pas de base des danses de couple : scottish, polka, mazurka et valse).
L’objectif : Plutôt que de proposer des pas chorégraphiés, cet atelier invite à explorer le déplacement dans la danse, en s’adaptant à l’espace de bal. À travers des activités ludiques, chaque personne est amenée à s’interroger sur ce qui lui semble agréable ou non, et ce qu’elle peut s’approprier pour sa propre pratique de la danse.
Atelier « Variantes pour la Maraîchine en cercle », (atelier express de 30 minutes)
« On va découvrir plusieurs variantes possibles pour pimenter la maraîchine. Il existe différentes positions possibles lors de la partie A de cette danse. On pourra en aborder plusieurs lors cet atelier express ».
Marion Purple
J’ai grandi dans l’univers des Festoù-Noz et ai été bercée par les musiques traditionnelles de Bretagne dans mon enfance.
J’ai découvert l’univers des bals folk en 2010 et m’y suis plongée avec délice.
J’ai parcouru l’Europe à travers les festivals de danses traditionnelles avec passion, ce qui m’a permis en plus de 10 ans, d’acquérir de l’expérience et de la connaissance dans cet univers où on peut toujours apprendre !
Depuis 2017, je transmets les danses folk dans un atelier hebdomadaire à Rennes. Je suis également intervenue sur des lieux de bals à la demande d’autres organisations : Paris Bal Folk, le Gros Bal du Vercors, association Cavalcade, les Balilas,…
J’ai créé en 2019 l’association « Les Vies Dansent » pour organiser les Balilas avec l’envie de permettre au plus grand nombre l’accès à la danse et musique traditionnelle et d’offrir un lieu réfléchi et savoureux pour les bals.
J’ai grand plaisir, sans oublier mon niveau d’amatrice, de partager et propager l’existence des danses traditionnelles !
Avec ma formation professionnelle de psychologue/psychopédagogue que j’allie à ma passion, je peux proposer des ateliers adaptés à divers publics dans un cadre ludique, pédagogique et de bonne humeur !
NIJ
Bal/fest-noz planant d’inspiration post-rock
Les bretons ont toujours été de grands voyageurs… Alors pourquoi ne pas rêver que dans un futur pas si lointain, des bals et festoù-noz seront organisés sur la Lune, Mars, ou encore Jupiter ?
Partant de cette idée, Mael Lhopiteau et Tristan Le Breton, deux jeunes musiciens explorateurs bien connus des scènes bretonnes inventent une musique à l’image de la cinquième planète du système solaire.
Puissante et éthérée, massive et légère à la fois, des sons venant du futur pour vous faire danser sur des rythmes ancestraux.
Mael Lhopiteau : harpe celtique & chant
Tristan Le Breton : batterie & sons additionnels
Forts de leurs expérimentations communes au sein de Skaramaka (post-rock en breton) et individuelles avec Aranel (trip-hop), Mael LHOPITEAU et Tristan LE BRETON ont souhaité poursuivre leur recherche de nouvelles textures sonores en duo. L’enjeu est de taille : réussir à atteindre la puissance et la complétude d’un power trio (formation rock classique guitare/basse/batterie) avec pour seuls instruments la harpe et la batterie. Pour ce faire, un travail de recherche est mené autour du traitement du son par le biais de différents équipements (pédales d’effets, looper, sampler…).
Tous deux intéressés depuis longtemps par les musiques populaires de traditions orales, Mael et Tristan sont également auteurs et compositeurs et n’hésitent pas à écrire leurs propres mélodies et textes en breton, empreints des codes propres à chaque terroir. Ce sont avant tout des danses de Bretagne, berceau de nos deux compères, qui constituent le répertoire de NIJ, mais la curiosité et la soif d’apprendre de ces artistes les poussent parfois à s’intéresser de près aux cultures d’ailleurs. On trouvera ainsi quelques danses de Suède, du Poitou ou d’Auvergne, compositions résultant de riches échanges et partages avec des musicien.ne.s tout aussi imprégné.e.s du patrimoine de leurs pays. C’est le côté répétitif des danses traditionnelles qui intéresse particulièrement Mael et Tristan. Des motifs simples, dont la répétition collective génère au sein des danseurs une énergie commune pouvant évoluer petit à petit vers la transe. Ce procédé ancestralement présent dans la danse peut se retrouver dans les formes musicales post-rock héritées des années 1970. Par analogie avec les danses, les morceaux se construisent à partir de phrases qui vont se répéter en s’accompagnant d’une lente progression harmonique et orchestrale. Sans qu’on sache véritablement qui des danseurs ou des musiciens guident les autres, l’énergie d’abord terrienne, enracinée, s’élève progressivement jusqu’à atteindre un envol puissant et cosmique.
NIJ représente également pour ces artistes un outil de partage de leurs différentes cultures. En proposant leur répertoire en bal ou en fest-noz, Mael et Tristan souhaitent ouvrir l’oreille des danseurs à des esthétiques musicales rares dans ces réseaux de diffusion. Et si à ’occasion d’un concert de NIJ en festival ou en salle de musiques actuelles la curiosité des habitué.e.s est piquée au point de les faire s’intéresser aux danses traditionnelles, le pari sera gagné.